Vélo, gaspillage : 3 astuces pour une entreprise plus écolo

homme en costume à vélo pour aller au travail

Alors que la crise écologique est au cœur des priorités de plus en plus de citoyens, il paraît cohérent que les espaces où ils évoluent le plus fréquemment participent tout autant à cette transition écologique. Considérant le temps passé sur le lieu de travail et les heures utilisées pour s’y rendre, réfléchir à l’amélioration de son entreprise est plus pressant que jamais. Des projets gouvernementaux aux petits gestes locaux, quelles astuces implémenter dans le cadre professionnel ?


Un plan de déplacement écologique : le vélo pour professionnel

Le gouvernement a lancé, en 2018, son plan Vélo. L’objectif est simple : encourager au maximum l’utilisation du vélo, en plus des transports en commun, pour améliorer l’empreinte écologique de chaque citoyen. Dans la continuité de ces ambitions gouvernementales, certains projets se sont lancés et s’axent plus encore sur le domaine professionnel. Il suffit de se renseigner, par exemple, sur le programme Employeur Pro-Vélo en détail pour réaliser tous les bienfaits d’une pratique du vélo dans le cadre professionnel. L’entreprise participante se voit attribuée un label « Employeur Pro-Vélo » qui permet de mettre en avant l’utilisation d’un vélo tant auprès de ses collaborateurs que des potentiels clients et sponsors.

Le programme assiste financièrement les entreprises, qui peuvent ainsi proposer des services et du matériel pour encourager les trajets à vélo. Parmi eux, des espaces de vestiaires, des casiers ou des places de stationnement. Les employés peuvent ainsi faire leur trajet quotidien, mais également réaliser les courts itinéraires liés au travail à vélo. En prime, ce mode de déplacement doux joue un effet positif sur le mental des employés, qui bénéficieront aussi d’un gain de temps et d’argent. Le tout, en poursuivant cette démarche écologique qui ne sera que bénéfique au plan RSE, cherchant à stimuler les opérations durables au sein des entreprises.

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Dématérialiser les procédures, sans en abuser

C’est peut-être la démarche la plus simple à implémenter dans le quotidien d’une entreprise : la réduction des impressions. Selon une étude de l’Ademe, en 2016, les salariés en entreprise consommaient une moyenne de 80 kg de papier par an. Seulement, sur tous les papiers reçus ou utilisés par chaque salarié, il apparaît que 25% d’entre eux sont jetés et, surtout, que 16% ne sont même jamais lus. Les chiffres pointent vers une évidence : les entreprises impriment trop et ne se contentent pas de l’essentiel. Il est alors primordial d’entamer une dématérialisation d’un maximum de papiers ou dossiers nécessaires, sans toutefois en abuser.

En effet, bien que cela soit moins perceptible, l’utilisation d’internet, des données et des espaces de stockage a malgré tout un poids écologique. L’envoi d’un e-mail avec une pièce jointe de grosse taille, par exemple, vaut environ 50 g de CO2, ce qui représente un trajet d’1 km en voiture. Certaines applications, par exemple, permettent de recevoir une petite notification avant l’envoi d’un e-mail pour confirmer qu’il soit bien essentiel de l’envoyer. S’il ne fait que quelques mots, pourquoi ne pas plutôt passer un coup de fil ou se tourner vers son collègue pour en discuter de vive voix ?

L’anti-gaspillage et le végétarisme au travail : à considérer ?

En plus de ces gros changements à implémenter au fur et à mesure, ce sont des actions au quotidien qui permettront d’améliorer le poids écologique d’une entreprise. Si les pauses café restent sacrées pour de nombreux travailleurs, il peut être judicieux de remplacer tous les éléments jetables et à usage unique. Plutôt que d’utiliser des gobelets en plastique, par exemple, il faudrait privilégier les tasses personnelles réutilisables.

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De la même façon, si l’entreprise possède une cantine ou si les repas sont communs, il peut être de bon ton d’organiser des circuits locaux ou des journées aux repas végétariens. Grâce à ces petits changements, qui ne demandent pas des implémentations quotidiennes, mais des variations régulières, la boîte effectue déjà un pas positif dans sa démarche de développement durable.


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